Le développement rural – de janvier 2016 à décembre 2017

janvier 2016

pépinière préparée par les stagiaires à l’École Léonce Megie
  • dans un souci de simplification l’association a décidé de regrouper tous les projets (culture vivrière, reboisement, jardins éducatifs et scolaires, aide aux femmes de la Vallée, recapitalisation des petits paysans, formation) sous une même entité « développement rural ». Afin de pérenniser ce projet, l’association a mis en place un parrainage non nominatif « développement rural » (*)
  • à l’Ecole Technique de Ridoré nous mettons en place une formation d’initiation aux techniques agricoles : 4 jeunes, 2 adultes et une classe de 5ème y participent

février 2016

  • les semences issues des collectes sont distribuées dans les zones appropriées,
  • 820 poulets de 4 semaines sont distribués.

avril 2016

  • achat de 6 porcs pour distribution aux familles ,
  • une cinquantaine de familles bénéficient  de la distribution des 3837 plants de caféiers sortis de la pépinière Boursiquot. Celle-ci restera un peu au repos car trop utilisée,
  • lors de notre voyage, nous constatons une nette amélioration dans les cultures et observons un grand nombre d’animaux. D’ailleurs cela est nettement visible sur les marchés où il y a « abondance »,
  • nous rencontrons aussi Emmanuel, le responsable de l’association « Les Eleveurs d’Abeilles du Sud-est » (AEASE). Nous allons voir son rucher. Les apiculteurs travaillent avec très peu de moyen et produisent de façon ancestrale peu de miel mais de grande qualité. Nous constatons qu’il y a chez ces apiculteurs une grande motivation et un gros potentiel de développement. Nous allons réfléchir à ce sujet,
  • plusieurs pépinières collectives fournissent des plants de tomates, choux, aubergines, piments, en priorité pour ceux qui les entretiennent. Ces plants sont ensuite replantés dans leurs propres jardins. Ils se disent très satisfaits des semences qu’ils reçoivent de nos collectes « les graines de l’espoir ».

mai 2016

  • 10 porcelets sont nés d’une truie attribuée à un groupe. Une fois les petits arrivés à bonne taille, ils sont distribués à ceux qui ont participé à leur élevage,
  • nous décidons de ne plus fournir de poulets principalement pour des raisons budgétaires mais nous avons aussi constaté qu’il y avait beaucoup de perte pendant le transport au domicile des bénéficiaires. Nous avons pu nous rendre compte lors de différents voyages que les basses-cours étaient plus nombreuses et de qualité et qu’il fallait les inciter à prendre des initiatives concernant l’aviculture, échange–vente, ce qui commence déjà à se faire dans certaines zones.

juillet 2016

  • les jeunes ayant participé à la formation agricole reçoivent une attestation de formation,
  • de nombreux caféiers sont replanté dans les sachets.

août 2016

  • les paysans haïtiens n’ont pas su anticiper sur leurs besoins en semences alors que la période des semis est là. Ils ne récupèrent pas assez de graines et en manquent,
  • problèmes avec la fièvre porcine et il n’y a plus de vaccins.

septembre 2016

  • à partir de ce moment, nous communiquons par WhatsApp, ce qui facilite grandement les échanges,
  • versement d’une aide pour l’achat de semences sur place.

4 OCTOBRE 2016 : OURAGAN MATTHEW

octobre 2016

  • distribution de graines potagères pour alimenter les semis collectifs.

novembre 2016

  • distribution de 2500 caféiers. Nous finançons la relance de la pépinière pour 4 à 5000 plantules : arbres à pin, oranges douces, moringas et caféiers. Cette pépinière crée du lien social et assure le reboisement, source de revenus pour les années à venir,
  • pour la seconde fois, une formation agricole est mise en place avec une classe de 5ème de 36 élèves auxquels s’ajoutent 15 grands jeunes.

décembre 2016

culture maraîchère à Lamothe
  • de nombreux plants potagers sortent des semis collectifs : choux, tomates, poireaux, aubergines…
  • préparation des enclos pour recevoir les cochons reproducteurs.

janvier 2017

distribution de bananiers aux écoles
  • nous débloquons les fonds pour acheter 50 porcs sur les marchés locaux afin qu’ils soient plus robustes et déjà acclimatés, mais aussi pour faire fonctionner le commerce local,
  • nous finançons aussi 750 bananiers qui seront distribués aux élèves des classes de 3ème année de la Vallée et 200 kg de semence de cacahuètes.

février 2017

  • les 5 premiers cochons du programme 2017 sont achetés.

mars 2017

  • organisation de réunions pour inciter la population à garder des semences et récupérer des plants,
  • distribution de graines collectées,
  • nous ne financerons pas le maïs demandé car nous n’en connaissons pas la provenance précise,
  • nous accordons une aide aux apiculteurs : nous finançons une ruche à cadres Langstroth (fabriquées par le menuisier local) à chacun des 24 membres de l’AEASE et la location d’un terrain pour y créer une pépinière d’arbres mellifères.

avril 2017

  • Emmanuel a reçu l’argent et la fabrication des ruches sur place commence,
  • lors de leurs voyages, Céline et Daniel  lui font signer une convention et lui remettent  5 enfumoirs, 1 paire de gants, 1 lève-cadres et 1 tenue emportés dans leurs bagages. Tout cela a coûté 80 €, en Haïti il aurait fallu plus de 800$,
  • Emmanuel nous envoie une photo du contrat de location du terrain pour la pépinière : bail de 4 ans – 1500 gd/an (25 €),
  • Tony a reçu la seconde tranche d’aide pour le DR. Le comité décide de financer des ignames et des bananiers car la saison du haricot est passée,
  • 28 avril : 450 buttes d’ignames, soit 1350 ignames, ont été distribuées à 90 bénéficiaires. Ont également été distribués : 470 moringas, 100 arbres à pin, 85 cacaoyers, le tout provenant de la pépinière Boursiquot.
distribution d’ignames

mai 2017

  • 2300 bananiers ont été achetés puis distribués à 450 bénéficiaires. Un complément de 50 buttes d’ignames a été distribué à 10 autres bénéficiaires,
  • la clôture de la pépinière des apiculteurs est terminée et la terre préparée.

juin 2017

  • certaines truies sont en gestation, d’autres attribuées l’an passé ont mis bas. Suite aux conseils que nous avons donnés, nous observons qu’elles bénéficient de meilleures conditions et vivent dans des enclos fermés et propres.  Les bénéficiaires y mettent des débris végétaux pour produire du fumier. Nous n’entendons plus parler de maladies,
  • 20 ruches sont déjà construites ainsi que 50 % des cadres. Certaines sont déjà en service en utilisant des techniques adaptées au manque de cire gaufrée,
  • à la source Boursiquot il reste 1175 caféiers, 1380 citrus et 213 moringas qui seront distribués en août. Mais mauvaise nouvelle le propriétaire du terrain de la source ne veut plus le louer,
  • au 22 juin, 28 porcs sur les 50 du programme ont été achetés

juillet 2017

  • 3 truies ont mis bas : en tout 25 porcelets (9, 9 et 7) à Bellande et Lamothe

août 2017

  • les apiculteurs sortent 300 moringas et 200 papayers de leur pépinière.

septembre 2017

  • le 25, création d’un nouveau comité pour redynamiser le DR,
  • le 28, naissance de 9 porcelets à Jean Rabel,
  • les 15 jeunes sortis de la formation agricole reçoivent chacun une pioche

octobre 2017

l’une des 5 heureuses bénéficiaires
  • à Lavial, redistribution de 5 porcelets obtenus avec les premières truies achetées dans le cadre du DR en février.

novembre 2017

avant : une ruche « tambour »
  • 15 ruches ont été distribuées.
après : ruche à cadres posée au même endroit

décembre 2017

un apiculteur débutant utilisant les nouvelles méthodes, une tenue serait la bienvenue
  • nous recevons une photo du cahier de suivi des activités apicoles,
  • Emmanuel a pris possession des 2 tenues apicoles apportées par Catherine,
  • son équipe se prépare à la période d’essaimage,
  • ils ont aussi préparé des plates bandes pour y semer des citrus.

En neuf mois, nos apiculteurs ont effectué un travail remarquable : organisation des groupes, fabrications et distributions des corps de ruches, mise en place de la pépinière. Nous avons beaucoup d’échanges avec Emmanuel tant par WhatsApp que par mail pour discuter de nouvelles techniques. Ils ont fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation. Nous les sentons très motivés pour faire évoluer leur apiculture ancestrale vers une apiculture « rentable ». De plus ces apiculteurs sont très impliqués dans le reboisement.


(*) Vous pouvez parrainer le développement rural de La Vallée de Jacmel pour 5€ mensuels (ou plus). Vous trouverez le formulaire en cliquant ici: engagement parrainages et dons DR_2018