« Festi’moun« !…… continue ce vendredi 27 avril, à partir de 20h30, par une « NUIT MUSICALE HAITIENNE » à l’Agora d’Equeurdreville-Hainneville.
A ne manquer sous aucun prétexte !
Au programme Bob Bovano, Marlène Dorcena et le Groupe Asakivle.
Bob Bovano est né à Port-au-Prince au 14ème jour du mois de mars de l’année 1952.Il vit intensément cet anticonformisme qui guette tous ceux qui ont su s’ouvrir à la misère du monde.Bob Bovano est le chanteur des grandes causes. »Mon engagement dans la musique populaire a évolué vers ce que j’appelle la musique participative, acquis générés par les expériences vécues avec les sambas dans le cadre des revendications paysannes. Dans mes tours de chant, la participation de mes interlocuteurs est un acte naturel et prioritaire qui s’exprime à travers une musique consciente de sa fonction et un usage promotionnel de la langue créole« . »La musique est un cri d’amour fraternel qui se dégage dans le sens d’une pratique culturelle populaire. Un peuple sans musique est une nation sans volonté et sans identité qui n’est viable que si elle s’appuie sur l’identité des hommes pour lesquels elle est construite« .
Marlène Dorcéna est née à Haïti et a grandi aux Cayes, dans le sud du pays. A la suite du coup d’état en Haïti, en 1991, elle décide de venir en Belgique afin de poursuivre ses études en Communication. La rencontre avec Raoul Nassar (musicien, compositeur et médecin d’origine haïtienne), l’incite à développer un vaste répertoire de chansons traditionnelles ainsi que ses compositions personnelles.
Engagée librement dans le changement des conditions de vie des femmes et des enfants des rues en Haïti, elle collabore avec diverses associations, anime des ateliers pour enfants et propose ses spectacles dans plusieurs pays européens.
Elle fait partager son pays et sa culture à de nombreux spectateurs. Son pays d’origine et la langue créole sont effectivement au cœur des concerts de Marlène. Marlène parle et chante avec douceur et conviction d’Haïti sous le soleil, de la misère et des réalités sociales. Elle revendique aussi ses origines africaines, celle des esclaves déracinés de leurs terres et envoyés « aux Amériques »….
La situation des femmes et celle des enfants de son pays font partie de ses préoccupations et de son engagement quotidien. Tout comme le projet d’alimenter un village en eau potable. Ses chansons parlent de la situation actuelle, des réalités et des Espoirs de son pays « Haïti ».
Des prestations percutantes, énergiques, nourries par une soif de changement et les traditions musicales rasin.
Percutant, autant sur scène que dans la rue ! Cet excellent groupe haïtien propose de la musique rasin (racine), une tendance dont les textes clament l’énergie et la soif de changement, mais qui se veut également célébration de la culture musicale traditionnelle. Son répertoire s’appuie exclusivement sur les voix et les percussions. Il se compose de morceaux de la région des Gonaïves, dont le groupe est originaire, ainsi que d’arrangements personnels élaborés à partir de ces rythmes traditionnels.
Le groupe est né de la rencontre de Franck Désiré et Dieuseul Liberis « Zaka », alors percussionniste de Boukan Ginen. A Miami, en novembre 1993, ils ont l’idée de créer un groupe de musique rasin exclusivement constitué de voix et percussions. Par la suite, le groupe évolue à la fois aux États-Unis (Miami, Chicago) et en Haïti. Aux États-Unis, par exemple, il intervient pendant six ans dans les écoles du district de Chicago après sa présentation au Field Museum dans le cadre de l’exposition « The sacred heart of Vodou ». En Haïti, il participe au concours de musique rasin au Théâtre National ou encore au Djamanaval sur le Champs de Mars de Port-au-Prince. Il est réuni de nouveau en Haïti depuis mai 2005.
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